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Me, Myself and I
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Me, Myself and I
6 juillet 2009

Ici, ou ailleurs, aime-toi et le ciel t'aidera.

Philip K. DICK à écrit: "La réalité c'est ce qui continue d'exister lorsqu'on cesse d'y croire."

Mois de juillet. Partiels terminés depuis plus d'une semaine. Travail d'été entamé. Lui, partit en vacances. Moi, encore ici.

Je ne t'ai pas encore parlé du nouveau tournant qu'à pris ma vie. J'ai 19 passé maintenant. J'ai appris à sourire et à vivre. Je suis encore de temps en temps en proie à mes angoisses passées, à toutes ces larmes que j'ai versé. Pourtant, un Autre est entré dans ma vie. Sans crier gard.

Je lis encore beaucoup, émue par l'élégance du hérisson de Barbery ou amusée par le Verrou et autres contes grivois de Maupassant la littérature fait encore ostensiblement et indubitablement partie de ma vie. Aujourd'hui plus qu'hier d'ailleurs.

Sinon, j'apprends à aimer. Doucement mais surement. Il colore ma vie de milliers de teintes que je n'aurais jamais espérer voir avant. Il est ce souffle léger et doux, cette brise rafraichissante d'une soirée d'été. Il est Lui. Cet être simple et franc, ce petit bout d'homme qui a réussi à m'attacher à Lui. Alors, oui. Je suis amoureuse. Amoureuse de ce qu'il représente, amoureuse de sa personne. Il y a encore trois mois j'avais oublié ce que signifier aimer, encore blessée par l'échec cuisant de ma pseudo-maturité. Aujourd'hui, je vis. Je vis en sachant pertinnement que cette histoire ne se finira jamais comme toutes les atres. Je vis en étant persuadée que j'ai muris. Avec Lui, plus de disputes puérils et incensée où chaque mot blesse plus qu'il ne soulage. Les gens ne prennent pas assez conscience de la force des mots. Pourtant, on m'avait souvent dit que les mots blessent plus les coups. Maintenant, je sais qu'en grandissant on aime mieux, peut-être pas plus, mais mieux. On oublie toutes ces épreuves et ses test ridicules que l'on fait subir à l'Autre pour être sur de son amour. En fait, on aime jamais complétement à 17 ans. On apprend à aimer après.

On fait aussi beaucoup de compromis. On arrive à un âge où l'on comprend qu'aimer la personne parfaite ou idéale n'existe pas. On aime une image et pas un être, et là, c'est souvent la chute. Alors oui, peut-être qu'il n'est pas idéal et qu'il n'est pas parfait, mais il arrive à me transcender au point que chacun de ses défauts devient une qualité. Cet Autre est loin d'être parfait mais il est ce qu'il me complète. Alors oui, je ne suis pas non plus parfaite et je ne le serai surement jamais mais qui le peut ?

J'ai 19 ans et encore une multitude de choses à vivre, pourtant plus le temps passe, et plus je comprend que les plus belles choses se vivent à deux. Souvent, les choses les plus insignifiantes sont les plus merveilleuses. Se réveiller à ses côtés, l'embrasser par une belle journée d'été, se perdre dans son regard et rêver. Rêver de toutes ces milliers de choses qu'il reste à faire, qu'il reste à bâtir et espérer. Espérer qu'il fasse encore partie de cette vie, espérer qu'il sera toujours là quoiqu'il arrive. LA vie c'est souvent une loterie. On peut soit décider de tenter sa chance, et de souffrir si l'on perd, soit se laisser entrainer et passer à côté. C'est tellement simple de passer à côté de sa vie ... Moi, j'ai décidé de jouer.

Je suis consciente de tout ce qu'il m'attend, de tout ce qu'il nous attend.

Même si parfois c'est douloureux de perdre. Lorsque l'on se rend enfin compte que l'on a arrêté de rêver et que lorsque l'on a oublié de rêver l'amour est mort. Mais avec lui j'ai envie d'y croire. Encore une fois. Parce qu'il a coloré ma vie d'inombrables couleurs j'ai envie de croire que notre histoire vient à peine de commencer, que le livre de nos vies mêlées vient d'être ouvert, et qu'ils nous restent encore tout à écrire. On espère tous être maître de son destin "comme maître et possesseur" de nos vies. Alors j'y crois. J'ai envie d'écrire chaque page sans les raturer, sans sauter de chapitre aussi.

Mais j'ai peur. Peur d'aimer autant. Peur de mettre autant d'espoir dans un bout d'homme qui est aussi inconstant et incertain que moi. L'amour c'est faussement beau, c'est surtout égoïste. On délaisse notre destin à un Autre en espérant qu'il complétera ces trous. En espérant qu'il nous comprendra mieux que nous-mêmes. C'est loin d'être le cas mais tant que l'illusion subsiste ...

Dans ce monde dopé à l'adrénaline j'ai juste envie de me poser, de regarder dans ses yeux et de souffler. Vivre à deux à l'heure en emmerdant le monde qui m'entoure. Tu vois, Sofiane, il suffit parfois d'une rencontre pour apaiser la douleur. Il suffit souvent d'un hasard pour changer de cap. Entre toi et moi, c'était un peu un hasard, c'était même beaucoup un hasard. Mais qui a dit que la vie était mal faite ? Elle est ponctuée de mystères et de coïncidences, elle est ce qu'elle est. Une chienne parfois, un bonheur lorsque l'on décidé de la prendre à bras le corps.

Pour tout ce que tu as fait et commence à faire dans ma vie, je te remercie. Je t'aime, et je te promets toutes mes nuits jusqu'à l'infini ...

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Commentaires
S
Texte magnifique =) Et je suis contente pour toi ^^
Me, Myself and I
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